Après le succès de la power plate, un nouvel engin de torture débarque dans les salles de fitness et les centres d’esthétique, le powerBIKE.
Le principe du powerBIKE  est simple : cumuler les effets des vibrations de type power-plate avec les bénéfices du vélo sur les membres inférieurs et le coeur.

A chaque coup de pédale, la technologie powerBIKE produit des vibrations mécaniques qui génèrent une augmentation importante de l’activité musculaire des jambes et des fessiers.

Le fabriquant annonce des résultats impressionnant : jusqu’à + 167 % d’activité des quadriceps (devant de la cuisse), + 144 % pour les ischios (arrière de la cuisse) et + 138 % dans les fessiers.

Comment se déroulent les séances ?

Les séances sont courtes, 15 minutes et, passées les 2 premières séances de prise de contact avec la machine, et de mise en place de la cadence de pédalage (objectif de 95 RPM sur la séance N°2), on entre dans le vif du sujet avec de l’intervall training qui gagne en intensité au fil des séances.

Comment ça marche ?

Les vibrations sont directement produites par le pédalage via le pédalier et transmises aux muscles par les pédales.

Plus la vitesse de pédalage est élevée, plus la fréquence des vibrations augmente, plus le travail est intense.

Le powerBike repose comme les plateformes vibrantes sur le réflexe tonique vibratoire. Si un muscle déjà sous tension, est soumis à une vibration, les stimuli de la vibration sont détectés par les fuseaux neuro-musculaires , ce qui engendre un réflexe d’étirement et donc un travail du muscle en profondeur. Le travail sur powerBIKE permettrait donc de décupler l’activité musculaire sur un temps donné, pour « des résultats exceptionnels sur les jambes et les fessiers ».

Comme tous les sports « portés » (c’est à dire avec le poids du corps soutenu par une selle), les articulations sont épargnées de tout traumatisme, contrairement au jogging. De plus, ceci permet une pratique secure pour les personnes dont le poids de corps est trop important.

Et ça fait quoi ?

Les bénéfices annoncés (à raison d’une pratique assez intense de 2 à 3 séances par semaine) sont très proches de la cousine power plate, tout aussi séduisants et tout aussi difficilement mesurables en dehors des laboratoires de test :

  • Réduction de la cellulite
  • Diminution de la masse grasse
  • Tonification des membres inférieurs jambes et fesses
  • Activation de la circulation sanguine
  • Amélioration des performances physiques et sportives
  • Augmentation de la force et du tonus musculaire
  • Accroissement de l’endurance
  • Renforcement cardio-vasculaire

Et on en pense quoi ?

Comme la powerplate, pour être efficace, ce type d’entraînement doit être pratiqué hyper régulièrement (2 ou 3 fois par semaine, sur plusieurs mois) et surtout doit être coaché par de véritables professionnels de la forme.

Ce n’est pas dans un institut de beauté que l’on va trouver des pros du cyclisme et de l’intervall training !

Il faut souhaiter que le powerBIKE ne se laisse pas galvauder comme l’ont été les powerplate, qui à trop être vendues comme la panacée contre la cellulite et le vieillissement, se sont déplacées un peu trop près de l’univers de la beauté et ont déserté l’univers de la forme.

Au final, les plates-formes vibrantes ne sont plus perçues comme des entraînements sportifs mais « un truc pour les feignasses, c’est pas du vrai sport », alors que bien coachées, les séances de powerplate sont redoutables d’efficacité et de travail.

Combien ça coûte ?

Pas de tarif officiel, bien évidement, mais difficile de trouver à moins de 10 € la séance (ouch !).

Plus d’infos sur :

www.powerplate.fr
vivelaforme.com

 

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